Il y a bien longtemps que je voulais écrire sur l’égo mais ce n’était pas si évident que cela. Ce n’est pas un sujet si facile à traiter.
Voici quelle en est ma vision en ce 22 aout 2022. Vision qui peut bien sur évoluer car je ne cesse d’en apprendre à ce sujet et remettre ce que je sais en question.
Je ne suis pas d’accord de dire que l’égo est l’ennemi à abattre. Il doit simplement retrouver sa juste place.
L’égo est ce qui fait qui l’on est, il est notre individualité. Il se construit pendant l’enfance et est l’accumulation de croyances, de souvenirs et de concepts. Il est un produit de notre mental.
Lors de notre incarnation nous sommes un être devin puis l’égo prend place et fini par étouffer notre âme.
Pourquoi ce n’est pas si facile de se détacher de l’égo ?
Et bien si l’égo représente qui je suis, Cristelle, Pierre, Paul ou Jacques et que petit à petit je m’en détache alors cela ressemble à une petite mort. Pas physique bien sûr mais une perte d’existence de qui je suis. Et c’est connu mourir ça fait peur, personne n’a envie de mourir.
Mais si en réalité, qui je suis réellement, ce n’était pas plutôt l’être divin ? cette autre partie de moi qui n’est pas l’égo ?
Et si cette autre partie était la plus à même d’être le leader de notre vie ?
Et si se détacher de l’égo c’était juste comme enlever un vieux costume ou un masque ?
La place de l’égo
Il vaut mieux l’accepter et lui trouver une juste place que de chercher à l’évincer ce qui ne fera qu’accroître son besoin de se manifester pour ne pas être évincé. Lorsque nous mourrons, l’âme continue d’exister alors que lui non. Il est responsable de nos souffrances parce qu’à chaque fois qu’il se sent menacé il s’exprime davantage en engendrant encore plus de douleur. Mettons le à notre service et non le contraire.
Comment s’en détacher ?
Oups vaste question.
L’ego est intimement lié à la honte, à la fierté, à la compétition, au pouvoir, à la domination, aux mécanismes de défense psychologiques, aux doutes, à la frustration, ainsi qu’aux désirs sociaux (volonté d’exister, désir de reconnaissance, besoin de posséder…).
Je dirai que l’accepter serait déjà un bon début. Aussi étrange que cela puisse paraitre, exprimez-lui votre volonté de ne pas chercher à le faire disparaitre mais plutôt de ne plus être au premier plan. Ne le considérez pas comme un ennemi mais une partie intégrante de vous-même. S’aimer complètement, lui également, ne pas le rejeter mais ne pas le mettre à la direction non plus 🙂
Je sais que ce n’est pas si simple, mais se libérer des points cités plus haut aidera aussi.
Être dans le moment présent, revenir à soi, prendre le temps de s’écouter est un exercice aidant également.
Je viens de réaliser que c’est sans doute pour cela que je détestais les entretiens d’embauche. Ce dialogue d’égo à égo dans lequel l’un déroule je suis untel, je sais faire ça, j’ai telles qualités et aussi tels défauts bla bla bla…finalement on passe notre temps à essayer de prouver qu’on est quelqu’un. OU aussi souvent quand vous rencontrez une personne pour la première fois l’une de ces premières questions c’est «tu bosses dans quoi ? ». Ce que je fais n’est pas qui je suis.
En fait ce n’est que la façade de qui nous sommes, le maquillage qui cache la beauté naturelle de l’être.
Vous avez déjà vu ces femmes qui mettent trois tonnes de maquillage et qui au final ne ressemble plus à qui elles sont au naturel et bien l’égo c’est pareil. Osons nous montrer en mode nude ha ha.
Se reconnecter à sa part divine devrait être une priorité pour chacun d’entre nous car seul l’égo souffre.
Je serai vraiment intéressée que vous veniez me donner votre point de vue sur la question, venez échanger et me dire comment vous voyez l’égo.
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